© Marie Dhellemmes
1. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours dans le domaine de l'arbitrage sportif et comment vous êtes arrivé à occuper votre poste actuel en tant qu'Adjoint au DTN pour le secteur Arbitrage ?
Je m'appelle Jérôme Briois, j'ai un parcours, on va dire, classique, licencié-joueur. Après, étant dans un club où il y avait un entraîneur qui m'a vraiment initié au jeu et à comprendre ce que c'était l'activité handball, je me suis pris au jeu d'arbitrer. Ensuite, j'ai suivi le parcours joueur, entraîneur, arbitre et en suivant tout ce parcours là avec aussi le parcours professionnel, c'est à dire STAPS, j'ai passé le concours d'État. Ce concours-là m'a permis d'accéder au poste d'adjoint au DTN pour gérer tout le domaine de l'arbitrage du secteur fédéral dans les clubs au secteur professionnel.
2. Quels sont les principaux objectifs que vous visez en sensibilisant les joueurs et joueuses à l'arbitrage par le biais du jeu, et comment pensez-vous que cela peut contribuer au développement de l'arbitrage dans le domaine sportif ?
L'idée, en réalité, est d'instaurer une formation initiale. Cela signifie que chaque licencié qui se lance dans l'activité Handball doit d'abord prendre plaisir à jouer et, ensuite, doit maîtriser les règles du jeu, c'est-à-dire comprendre ce qu'il a le droit de faire en attaque et en défense.
À partir de là, nous sommes convaincus que si les jeunes comprennent mieux ce qu'ils font, lorsqu'on leur demandera de prendre le sifflet, ils prendront exactement les mêmes repères, c’est d’ailleurs ce que nous allons mettre en place ce matin, pour essayer de les aider à prendre les meilleures décisions. Ensuite, dans la formation pure de l'arbitre, nous nous concentrerons uniquement sur le placement, le déplacement et les techniques d'arbitrage. La lecture du jeu, quant à elle, est normalement acquise dès la formation initiale, lors de chaque séance d'entraînement.
3. En tant que conseiller technique national à l'arbitrage, quelles sont les principales missions que vous envisagez de mettre en place pour renforcer la qualité et la quantité des arbitres dans le sport ?
Pour moi, le premier objectif par rapport à ces missions consiste à associer chaque club à un référent. L'idée est de promouvoir la philosophie du joueur-arbitre dès la formation initiale. À partir de là, nous pourrons développer la masse, tout en cherchant à changer la mentalité et l'image souvent négative de l'arbitrage. Le deuxième objectif majeur est d'assurer la sécurité et la protection des jeunes lorsqu'ils arbitrent, en particulier en gérant les éventuels problèmes posés par les parents dans les tribunes ou l'environnement, car cela pourrait décourager les jeunes de continuer à arbitrer.
Ces deux grands objectifs sont étroitement liés aux clubs.
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